Ce livre analyse les quatre projets majeurs que Mallarmé n’a pas réussi à mener à terme : Igitur, le Livre, le Tombeau d’Anatole et Hérodiade. À travers des parcours parallèles, on s’approche d’une matière invisible – les « mots manquants » – en partant des traces, nombreuses et complexes, qu’offrent les textes et la correspondance. On s’aperçoit alors que ce sont justement ces oeuvres inachevées qui parlent le plus de Mallarmé : de son pouvoir imaginatif, du rapport douloureux à sa propre naissance ainsi qu’à l’expérience de la mort. Comme si la parole poétique ne lui avait jamais manqué par hasard, mais toujours en raison d’une nécessité ou d’une impossibilité de dire ce qui était essentiel.
Cet ouvrage a été publié en co-édition avec les Éditions L'Harmattan.